Installé en 2014, Cédric Pirotais utilise l’aliment liquide pour optimiser sa production laitière.
« La place en bâtiment est limitée et je suis seul sur l’exploitation. Je ne souhaite donc ni agrandir mon troupeau, ni investir dans des travaux. Pour atteindre ma référence laitière, j’ai choisi de travailler sur la productivité de mon troupeau ».
Comme un correcteur azoté
Le troupeau de Cédric Pirotais pâture 6 mois par an. En période hivernale, la ration de base se compose de 15 kg de maïs ensilage, de 3kg d’ensilage d’herbe, de 3 kg de soja70/colza 30 et d’un kilo d’aliment liquide. Les débuts de lactation reçoivent entre 1 et 2 kg de VL en plus.
Pour l’éleveur, l’aliment liquide s’intègre dans l’équilibre de la ration :
« Je raisonne les apports d’aliment liquide en fonction de plusieurs paramètres comme la qualité des fourrages ou le potentiel des animaux »
explique-t-il.
« Pour moi, l’aliment liquide, c’est l’équivalent de l’azote soluble de l’herbe de printemps consommé par les vaches. Je l’utilise comme un correcteur azoté, qui vient s’ajouter à mon Soja/colza ».
30 kg de lait
La ration hivernale couplé à l’aliment liquide permet au troupeau de Cédric Pirotais de produire autours de 30 kg de lait en moyenne.
« J’estime que l’aliment liquide me permet de gagner environ 1kg de lait/VL/jour, d’améliorer mes taux butyreux et d’éviter les refus à l’auge ».
Carte d’identité de l’exploitation agricole
EARL la Basse Longrais à Cogles (35) :
- Cédric Pirotais
- 65 vaches laitière
- 555 000 litres
